COQUILLE VIDE (part.II)

Publié le par AMIOT Marie-Pierre

Pour illustrer ma COQUILLE VIDE numero 1, je vais prendre un exemple, purement fictif naturellement, pour que le plus grand nombre saisisse la problematique que j'ai posee precedemment.

imaginons un groupe de personnes, d'honnetes gens, sans reproches, bien evidemment!

que ce groupe se sente menace, envahi, angoisse....par une autre personne a qui ils reprochent certains agissements, sa maniere d'etre...

cette autre personne n'appartiendrait absoluent pas a ce groupe bien pensant, dans la mesure ou elle n'adherrait a aucun de leurs codes.pas plus vestimentaires que moraux.rien.

deux parties s'affrontent donc du point de vue de leur mode de pensee et de leur propre conceptin des choses

a priori, ou est le probleme, dans la mesure ou la liberte de l'un s'arrete ou commence celle de l'autre, et que chacun est libre de penser et de vivre comme il l'entend, tant que personne n'outrepasse la loi?

et bien le probleme se posrait si le groupe cherchait a evincer ce tiers exterieur , et qui plus est en utilisant des moyens deloyaux, voire non reglementaires pour parvenir a cette fin strictement personnelle.du moins pouvant servir des interets communs au groupe, puisque j'ai evoque un groupe(troupeau?).

alors au fil des semaines, des mois, ce groupe si soude mettrait tout en oeuvre pour que l'intrus(qui doit gacher le decor, c'est peut etre le fond de leur probleme).

puis un jour, la personne visee saitque l'objectif est atteint.admettons qu'a moion ait pu faire un certain nombre de reproches, qu'on m'ait d'abord propose gentiment de partir...mais que contre toute attente, j'ai refuse de le faire....et que pour y parvenir, il ait fallu employer les grands moyens...un licenciement par exemple...que par dessus le marche, on m'ait mise en arret maladie pour plusieurs semaines...

autrement dit, piur moi, plus de raisons de remettre un pied a Paris, puisque je n'habite pas Paris, et que les Parisiens peuvent se le garder parce que ce n'est pas demain la veille que je vais y investir quoique ce soit.

donc dans cette hypothese ou un groupe de personnes aurait pu faire en sorte que je parte, et bien...dans l'absolu, ces personnes auraient gagne, puisque je suis partie.donc de la, fin de l'histoire, chapitre clos.

Seulement voila:en supposant ce groupe.de quel genre de groupe parlons nous?petits etudiants voletant de la fac au theatre inde, en faisant une petite halte au mac do histoire de reprendre tous ensemble des forces apres un concours de skate?jeunes actifs integrespas si integres que ca?association de malfaiteurs en herbe bien engraines?le choix est vaste et des possibilites, il y a plethore...

Passons...Revenons a la problematique du groupe.En apparence, il y aurait un perdant face a des vainqueurs toujours la les uns pour les autres, tous pour un et un pour tous! top la! a la vie, a la mort!

En apparence du moins...Car qui dit groupe dit individus uniques qui partagent un interet commun.Cet interet peut etre un ideal, un parti politique, un lieu de travail ou...Un logement, tout simplement.Parfois, il faut envisager des choses concretes.

Supposons que ce groupe soit une colocation d'ampleur plus ou moins importante dans un immeuble, et que certains membres aient reussi a rallier a leur cause une partie des habitants de cet immeuble....Alors le groupe ne se limiterait plus a la colocation que des individus partagent.

Bon, bref...Autant dire que le perdant le deviendrait doublement, car en plus du groupe initial qui souhaitait son depart, ce sont peut etre d'autres personnes extérieures qui pourraient partager cet avis.

Si je pars de ce principe, je devrais etre totalement desesperee.Mais ne sachant rien, je ne peux pas jeter non plus le manche avant la cognee...

Et puis comme je le disais précédemment: qui dit groupe, dit individus.Donc, les scissions, les discordes et les abandons sont possibles.

Pire encore: imaginons que le "fondateur" de ce groupe, plus influent que les autres se soit retrouvé, pour diverses raisons en mauvaise posture, et ait cherche non plus a asseoir son pouvoir sur ces individus, mais a integrer ce groupe, ne serait-ce que pour se cacher, se proteger d'une menace exterieure et dont il a connaissance...

Dans ce contexte, nous assisterions a un veritable retournement de situation: le donneur-benedicteur" deviendrait le "queteur" de charité humaine!

Cependant comment peuvent reagir les membres du groupe?qui ont leurs codes, leurs valeurs et surtout leurs habitudes face à cette demande impromptue?

Dans le pire des cas, ils refusent d'integrer ce nouveau membre, surtout si celui-ci se targuait d'etre le meneur par le passé, et qu'il n'a mene ses ex-suiveurs a rien de bon.

Sinon, le groupe peut dans un premier temps faire preuve de reconnaissance, et accueillir le nouveau membre en faisant fi de son statut antérieur de meneur exterieur.

Et c'est la que la situation peut se compliquer, car une fois l'euphorie passé, le risque est grand de voir des points de vue s'affronter, des facons de vivre qui ne conviennent pas a la majorite...Etc.

Pour un peu que ce beau monde soit reuni en vase clos, les tensions ne tarderont pas, et ce, pour des choses de plus en plus banales (du style: j'ai déjà fait la vaisselle dimanche dernier)...

Et alors d'apres vous?que va t'il se passer?et bien le groupe initial va se resouder, faire bloc contre...Le dernier arrivé qui selon eux n'est plus un invité mais un "incrusteur" qu'il faut degager rapidement car l'ambiance n'est plus du tout a la coule et que cela est tres stressant...Oppressant, pesant!

La, nous allons aborder une autre problematique encore plus profonde: finalement cet ex-meneur-benedicteur-tout -puissant a qui le groupe "doit tout?", devenu tout a coup quemandeur du meme groupe, qui est-il?comment se perçoit-il?que ressent-il?

 une fois vides, que reste t'il?rien.Mais tant qu'a remplir une coquille vide, autant le faire bien...
 une fois vides, que reste t'il?rien.Mais tant qu'a remplir une coquille vide, autant le faire bien...

une fois vides, que reste t'il?rien.Mais tant qu'a remplir une coquille vide, autant le faire bien...

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